Un thriller plein de suspense !
Amsterdam. Le quartier du Transvaal coule des jours paisibles jusqu’au jour où le corps d’une jeune femme gît dénudé le long du canal. Le meurtrier a tailladé des croix gammées dans sa peau. Quelques jours plus tard, un autre corps est découvert, lui aussi porte des croix gammées sculptées dans les chairs. Tout porte à croire à la présence d’un sérial killer parmi les habitants. Les réunions autrefois si conviviales tournent maintenant au pugilat. Les rancœurs éclatent, les accusations fusent. Le temps des fêtes entre voisins parait bien loin. Les crimes seraient-ils liés au passé ? Hartevelt et Krijger sauront-ils démystifier l’affaire et redonner au Transvaal sa tranquillité ?
Commentaire de Didier :
Une scène de crime dans un des quartiers d’Amsterdam. Une jeune femme nue, qui s’appelle Sarah, mutilée dans sa chair, une croix gammée gravée sur le front. C’est ce que découvrent Hartevelt et Krijger, deux policiers affectés à ce crime. Un crime de l’extrême droite ? Peut-être.L’auteur nous révèle alors peu à peu le passé de plusieurs des acteurs de ce drame. Comme le vieil Hermann Wolff, celui qui a découvert le corps, et dont les parents sont morts dans les camps. Il y a aussi madame Celeste, une Parisienne qui a pourtant vécu presque toute sa vie à Amsterdam, et qui a quelques notions de botanique. Ce détail a son importance ! Elle se souvient d’ailleurs de la mort de ces trois enfants, empoisonnés. On pourrait la confondre avec miss Marple.Et puis Chloé, une artiste peintre et sculptrice, ou encore Peter, un photographe qui semble s’intéresser un peu trop aux enfants.C’est grâce au journal intime que la police suppose être celui Sarah qu’on apprend qu’elle intervenait dans les prisons pour promouvoir l’opéra et aider à la réinsertion par la musique. Mais parfois les apparences sont trompeuses !C’est alors que les cas d’empoisonnements semblent se multiplier, laissant les policiers dans le noir. Comment trouver le point commun de ces morts ? Y en t-il un d’ailleurs.C’est tout à l’honneur de l’auteure de parvenir à faire converger tout ce petit monde vers la vérité. Elle le fait avec efficacité et intelligence, jusqu’au dénouement, bien plus cruel et sombre que le début ne le présageait.